Vous êtes déjà locataire ou copropriétaire, connectez-vous À votre espace locataire lien externe À votre espace copropriétaire lien externe
Pas encore de compte ? Facilitez votre recherche de logement : gérez vos favoris, vos alertes et vos préférences d’informations de la newsletter. en vous Inscrivant ici
Nos partenaires
Maison

Vivre mon logement

Réduire les déchets en se fiant à l’indice de réparabilité des appareils

Notre société a longtemps cultivé l’obsolescence programmée visant à réduire la durée de vie des produits et ne s’est pas préoccupée des conséquences environnementales et économiques pour les ménages. Cette logique consistant à produire, acheter, jeter semble avoir fait son temps et aujourd’hui l’indice de réparabilité des appareils est une des initiatives mise en place pour réduire les déchets et les dépenses.

En 2020 en France seulement 40% des appareils électriques et électroniques en panne sont réparés.
Afin de réduire les déchets, le gouvernement a pour ambition de passer cette proportion à 60% grâce à la mise en place d’un indice de réparabilité à afficher en magasin.

L’indice de réparabilité est une note obligatoire à faire apparaître sur les produits au moment de leur achat. Cette mesure a été mise en place le 1er janvier 2021 dans le cadre de la loi anti-gaspillage promulguée le 10 février 2020, et porte sur plusieurs typologies d’appareils (smartphone, ordinateur portable, lave-linge, téléviseur, tondeuse, lave-vaisselle, aspirateur, nettoyeur haute pression, …). Cet indice permet de sensibiliser le consommateur à la réparation du produit dès son achat en l’informant de la réparabilité de son appareil.

Une note est attribuée par le fabricant de l’appareil sur chacun des critères en fonction de grilles de notation définies par le Ministère de la transition écologique. La note finale de l’indice de réparabilité est une moyenne des critères représentée par une note sur 10 au consommateur. Vous pouvez retrouver les informations officielles de l’indice sur le site du ministère de la transition écologique.

Les consommateurs sont ainsi sensibilisés pour changer leur comportement. Le rééquipement n’est pas toujours nécessaire quand on peut réparer.

Objectif : réduire le gâchis, diminuer ces déchets électriques et électroniques qui ne sont pas toujours recyclés et minimiser l’extraction des ressources. En effet, l'industrie électronique est très gourmande en matières premières (métaux, cristaux, eau, énergie…). Diverses études montrent que nous serions très proches de l'épuisement de ces réserves naturelles, beaucoup plus proches que nous le pensons.



Par ailleurs, même si nous ne sommes pas pro en réparation, les initiatives de Café bricolage et autres tiers lieux se multiplient.

Par exemple, à Amiens (quartier Pierre Rollin) et à Saint Quentin (quartier Aviateurs) le Bricol’café en partenariat avec le Centre Social St Martin et le Centre Culturel Jacques Tati avec l’aide de bénévoles bricoleurs accueillent 1 fois par mois tous ceux qui ont besoin d’aide pour réparer des petits objets, électroménagers, jouets etc…

Source : service-public.fr/particuliers/actualites/A14590